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société du grand paris - Page 16

  • LA RENTREE A VANVES ET EN ILE DE FRANCE : LANCEMENT DE LA CONCERTATION SUR GRAND PARIS EXPRESS

    La première des 21 réunions publiques prévues dans le cadre d’une nouvelle étape de la concertation des habitants avant l’enquête publique sur la ligne Rouge Sud de Grand Paris Express entre Pont de Sévres et Noisy-Champs, se déroule ce soir à Arcueil. A Vanves, elle est prévue le Lundi 15 Octobre 2012 à la salle La Palestre

     

    Ainsi à chaque réunion, une présentation du projet de cette ligne Rouge sud sera tout d’abord faite avec l’aide d’un Power Point pendant 40 mn. Rappelons que cette ligne Rouge est une vaste rocade de 100 km autour de Paris desservant notamment Roissy, l’Est du 9.3, traversant l’ensemble des départements des Hauts de Seine et du Val de Marne, et reliant le Val d’oise et la Seine et Marne au réseau du Grand Paris. « La ligne Sud Rouge est la première étape de cette rocade. Ce qui n’a jamais été fait pour les transports en commun » indique Etienne Guyot président du directoire de la Société du Grand Paris (SGP) en se référant à l’A 86 et à la Francilienne. Elle s’étend sur 33 km du Pont de Sévres à Noisy-champs en traversant 22 communes qui accueillent plus d’un million d’habitants. Entièrement souterraine, ce sera une ligne de métro automatique où les rames à grand gabarit (largeur d’au moins 2,80 m) circuleront de 55 à 60 km/h. 16 gares sont prévus, en correspondance avec les lignes RER, de métro, tramway, dont Fort d’Issy/Vanves/Clamart au niveau du Clos Montholon et de la gare SNCF de Clamart…

     

    Le chantier  devrait démarrer fin 2013 pour se terminer 2018. 7 tunneliers devraient être mis en service en même temps pour creuser un tunnel qui passera notamment sous la Seine à Sévres, dans notre secteur.  L’insertion du tunnel sous une immense zone de carrières souterraines entre Issy les Moulineaux et Arcueil-Cachan sera sensible, car sur plusieurs niveaux, elles n’ont été que partiellement remblayées après leur exploitation. Les premières acquisitions foncières (à l’amiable) devraient débuter cet automne. 1800 parcelles sont à acquérir sur ce tronçon (sur un total de 5500 impactées par le tracé du Grand Paris Express). Le tracé, principalement en rocade, obligera  à passer majoritairement sous des propriétés privées pour les 2/3, à la différence du métro parisien qui a suivi les rues. Moins d’un tiers du tracé est sous voie publique. Pour environ 90% des parcelles, seul le tréfonds sera concerné.

     

    Le coût des travaux sur ce tronçon, s’éléve à 5,025 milliard d’euros hors acquisition foncière (270 M€) et matériels roulants (275 M€) qui devraient être financé par trois sources : la fiscalité, les dotations de l’Etat, et l’emprunt. « Nous verrons s'il y a dotation en capital ou s'il faut avoir davantage recours à l'emprunt, et plus tôt » explique Etienne Guyot président du directoire de la SGP qui est toujours dans l'attente de l'arbitrage sur le milliard de la dotation en capital qu'elle attend. Tout en ajoutant que « le montant de l’emprunt peut être recalibré en fonction de la dotation en capital » 

     

    Cette présentation sera suivie de 1H20 de débats où le public pourra poser des questions sur le tracé, les gares, les conditions de réalisations du chantier, les précautions à prendre au niveau environnemental, l’évacuation des déblais… « qui ne sont pas figées, car ses réunions pourront faire évoluer les choses. Elles pourront nous aider à faire remonter les demandes pour ajouter un accès, un escalier mécanique, un ascenseur à une gare par exemple… » insiste t-il en ajoutant que « ces réunions ont pour objectif de présenter les avancées du projet d’informer les habitants, de leurs permettre de s’exprimer, de répondre à leurs questions et de prendre en considération, leurs observations.  Ce n’était pas une obligation. Mais nous avons souhaité revenir vers les gens, avec cette disposition de réunion publique par gare et commune,  car la concertation est un état d’esprit à la SGP. On ne peut pas mener un projet d’une telle ampleur sans revenir régulièrement devant les habitants ». Il y aura un rapport qui fera le bilan de cette concertation et sera joint à l’enquête publique dont elle sera un des éléments.

     

    Ces réunions seront complétées par un site Internet dédié – www.lignerougesud.fr – où les franciliens pourront déposer leurs avis, des expositions dans chaque commune concernée, la diffusion de 600 000 dépliants d’informations dans toutes les boites aux lettres…. Et pour les vanvéens qui ne pourraient pas être présent le 15 Octobre à La Palestre, ils pourront alors assister aux réunions prévues  - toujours à 20H - à Issy les Moulineaux le 25/09 au PACI,  à Boulogne le 05/10 à l’amphithéâtre Landowski, à Malakoff le 09/10 à la salle des Fêtes, à Clamart le 13/11 au préau de l’école élémentaire Jules Ferry.

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : ETAT D’AVANCEMENT SUR LES GARES ET NOTAMMENT VANVES/CLOS MONTHOLON/FORT D’ISSY

    La Société du Grand Paris a fait le point sur son ambition pour les gares de Grand Paris Express et l’état d’avancement de son projet. Rappelons qu’elle a  définie 4 grands familles de gares : La gare de centre ville insérée dans un environnement urbain déjà constitué qui renforcera l’attractivité et le dynamisme existant ; la gare « nouvelle centralité », créatrice de lien urbain qui accompagnera un environnement en devenir avec un potentiel fort de recomposition et d’intensification urbaines ; la gare emblématique porteuse de l’image d’excellence et de dynamisme économique des pôles de développement du Grand Paris ; la gare porte de la métropole qui permettra l’accès national et international au Grand Paris, avec les gares aéroportuaires, TGV… La gare du Clos Montholon/Vanves/Fort d’Issy à Vanves se classera dans la deuxiéme catégorie de gares car elle est aux confins de plusieurs communes dont deux ménent des actions d’aménagements : L’éco-cyber-quartier du Fort à Issy les Moulineaux, et le réaménagement de la gare de Clamart en éco-quartier

     

    7 groupements ont été sélectionnés ( Jean Marie Duthilleul, Jacques Ferrier, Bruno Portier, Foster and Partners, Moatti et Rivière, Périphériques, Elisabeth et Christian de Portzampac) dans le cadre d’une consultation international de conseil architecture et en design dont l’équipe lauréate sera désignée en Avril prochain. « Elle devra inventer une image propre aux gares et aider la SGP à inscrire le futur métro dans le patrimoine francilien ». L’un des objectifs de ce futur réseau de transport public et de ses gares, est de devenir le support d’expression culturelles et artistiques variées, la SGP ayant retenu 3 axes avec la DRAC (Direction régionale des affaires culturelles) Ile de France  : « Montrer de l’art et faire du métro une galerie d’art », « engager des commandes artistiques et faire des gares œuvres d’art » en intégrant une commande artistique dés  le stade de la conception architectirale des gares en concertation avec les élus concernés, « développer les expressions artistiques des territoires et faire des gares des scénes culturelles ».

     

    Cet objectif culturel a déjà une traduction très pratique sur le terrain car « la préparation de l’arrivée d’une gare est en soi, un sujet de commande artistique ». Depuis l’automne dernier, une mission photographique « Gares en vue » a été lancée par la SGP et confié à l’Agence Vu. Chacune des 57 Gares dont Vanves-Clos Montholon/Fort d’Issy, fera l’objet d’un reportage composé de deux séries de prises de vues : des vues dirigées (comparaison avant-après du projet) et des prises de vie « vision d’auteur » pour représenter le paysage et la vie urbaine des quartiers des futures gares du Grand Paris Express. « Cette démarche s’inscrit à sa manière dans une tradition de missions photographiques inaugurée au milieu du 19éme siécle avec la mission hiélographique de Prosper Mérimée (1851) » explique la SGP, comme Albert Kahn et ses Archives de la Planète dont le musée à Boulogne perpétue le souvenir. Sept gares ont déjà été traitées par le photographe Pierrre Olivier Deschamps.   

     

    Toujours sur le terrain, chaque gare a fait l’objet de la création d’un Comité  de pilotage  (COPILS)  rassemblant maires, directeurs des services techniques des collectivités territoriales, présidents des intercos, représentants des conseils généraux, STIF, services de l’Etat intéressé. « Cette forme particulière et pragmatique de pilotage permet d’échanger et de construite ensemble le « projet gare » indique Etienne Guyot, président du directoire de la SGP. Ils  doivent permettre « à chacun de rester vigilant sur la maîtrise des coûts, des délais et des risques », « d’affiner progresivement desorientations d’implantations de la gare et d’aménagemet de ses abords immédiats dans la plupart des sites ». Ces différents acteurs  travaillent actuellement sur cette gare, comme sur les autres, sur son  volume en sous-sol qui se situera entre -15 et – 50 m  jusqu’au printemps,  sur ses émergances, sachant qu’elle occupera 1500 ou 2000 m2 et que la SGP « n’a pas de modèle fixe » précise Etienne Guyot et ses collaborateurs qui ne cachent qu’ils sont énormément interrogés par les maires : « Il faut prévoir des équipements raisonnables qui répondent aux besoins dans le temps. La SGP va acquérir des parcelles pour ses gares et leurs émergences, en vérifiant l’équilibre financier et économique de l’opération. Elle ne va pas acquérir tous les terrains dans un rayon de 400 m2. D’autant que nous sommes obligés d’agir dans un contexte éconmique difficile ! »

     

    Plusieurs directions ont été données par cette équipe à ces gares :  Elles devront être des lieux organisés de façon claire, permettant à tous, un accès facile au service de transports, dans des conditions irréprochables de sécurité et d’informations, offrant un environnement lisible et apaisant. Elles devront permettre des correspondances avec les autres réseaux (métro-RER-tram-bus-Transilien) afin de répondre aux enjeux de maillage et de désaturation recherchés, en garantissant la chaîne de mobilité.  A la différence du métro parisien, cette gare sera un ouvrage compact, avec des accès concentrés en un point d’émergence unique, évitant ainsi la multiplication des couloirs souterrains et de petits accès dispersés. Mais il ne s’agit aucunement de répéter à 57 ou 72 exemplaires les mêmes gares, de faire la même « boite », mais des lieux très proche de ce que veulent les élus, d’autant plus constrastées qu’elles seront en milieu dense, ou entourées de friches, haut perché, aux portes de la Métropole

  • GRAND PARIS EXPRESS : LE CHANTIER DE LA GARE DE VANVES CLOS MONTHOLON S’ACCELERE

    Bernard Gauducheau qui participait Mercredi dernier aux Vœux de la Société du Grand Paris présentés par André Santini, président du Conseil de Surveillance et Etrienne Guyot, président du Directoire, a pu s’en apercevoir. Ce dernier a annonce que la première enquête publique lancé dés cet été concernera le sud de la ligne rouge,  entre Pont de Sévres et Noisy-Champs sur Marnes, étalée sur 33 km traversant quatre départemlents (92-94-93-77) avec 16 gares dont celle du Clos Montholon Vanves. Son  comité de pilotage partenarial (COPILS) devra être  réunis d’ici Fin Février 2012, la consultation de maîtrise d’œuvre sera lancée en Octobre-Novembre 2012, accompagné des premièrees acquiisitions fioncières et de sondages ou reconnaisances géotechnique pouvant aller jusqu’à 40 m de profondeur. Le maire de Vanves se félicitait d’avoir réagit le premier en demandant avec insistance dés la lancement de la grande consultation public à l’automne 2010, l’implantation d’une gare au Clos Montholon, suivi bien après par ses opposants socialistes et le maire de Clamart « qui maintenant tirent la couverture à eux »

     

    Rappelons, d’après les éléments connus jusqu’à présent que du Clos Mothoon se classe parmi les gares « nouvelle centralité », créatrice de lien urbain qui accompagnera un environnement en devenir avec un potentiel fort de recomposition et d’intensification urbaines. Elle est aux confins de plusieurs communes dont deux ménent des actions d’aménagements : L’éco-cyber-quartier du Fort à Issy les Moulineaux, et le réaménagement de la gare de Clamart en éco-quartier qui traîne,  sur une partie des fameux terrains Poplin qui a laissé un triste souvenir à Vanves (avec la pollution de la pièce d’eau de son parc F.Pic). Un Comité de pilotage et un Comité de technique associant différents acteurs régionaux dont la SGP et les services techniques des collectiviçtés territoriales intéressés travaillent actuellement sur cette gare, comme sur les autres, sur son  volume en sous-sol qui se situera entre -15 et – 50 m jusqu’au printemps,  où ils commenceront à travailler sur les émergances à partir de Mai.

    Plusieurs directions ont été données par cette équipe à ces gares qui devront être des lieux organisés de façon claire, permettant à tous, un accès facile au service de transports, dans des conditions irréprochables de sécurité et d’informations, offrant un environnement lisible et apaisant. Elles devront permettre des correspondances avec les autres réseaux (métro-RER-tram-bus-Transilien) afin de répondre aux enjeux de maillage et de désaturation recherchés, en garantissant la chaîne de mobilité. Son émergence dans la ville devra constituer un repère urbain, porteur d’une image architecturale remarquable, passant du simple lieu de passage à un lieu d’expression culturelle et artistique, adaptées à l’accueil de commerces et de services non marchands variés…A la différence du métro parisien, cette gare sera un ouvrage compact, avec des accès concentrés en un point d’émergence unique, évitant ainsi la multiplication des couloirs souterrains et de petits accès dispersés.

     

    Etienne Guyot est revenu, mercredi dernier  très briévement sur le bilan « très dense » de la SGP en 2011 qui « a progressé de carte en carte » : carte du tracé soumis au débat public, puis du protocole d’accord entre l’Etat et la Région voilà un an, carte du réseau complémentaire structurant élaborée avec les partenaires du STIF, carte du schéma d’ensemble, auxquels il faut ajouter l’installation des 49 Comités de pilotage en Mars 2011 pour déterminer le positionnement précis des gares, les études préalables achevées durant l’Automne, le lancement des études préliminaires ainsi que de nombreuses études transversales sur le trafic « qui vont alimenter les équipes projet pour le dimensionnement des gares et constituer des données d’entrées nécessaires aux études d’impact et socio-économiques, ainsi que les études fonctionnelles des gares ». Il a ajouté les études environnementales (bilan carbone grâce à l’élaboration d’un calculateur spécifique, élimination-traitemet-valorisation des déblais extraits lors des travaux…), socio-économiques « dont les premiers éléments laissent prévoir un impact considérable du Grand Paris sur l’économie régionale ». Il a indiqué que les candidatures à la consultation visant à déterminer la charte architecturale et les lignes des gares venaient d’être remises et sont en cours d’analyses pour en retenir pas plus de 7 et mener avec chacune d’elle une discussion avant d’en choisir une à la fin du 1er trimestre 2012.

     

    En 2012, la SGP devrait passer plus concrétement à la « phase terrain » qui n’est pas encore celle des travaux qui débutera fin 2013 : lancement des enquêtes publiques sur les tronçons en 2012 et en 2013 en commençant par le sud de la ligne rouge entre Pont de Sévres et Noisy-Champs sur Marnes à compter de l’été prochain qui donnera lieu à des réunions publiques d’informations en Septembre 2012. Elle se poursuivront entre décembre 2012 et Avril 2013 pour les tronçons restants : Ligne verte entre Orly et Versailles (desservant le Plateau de Saclay), ligne rouge entre Noisy le Grand et Le Bourget, puis entre les Grésillons et le Mesnil Amelot, puis entre Les Grésillons et Saint Cloud, et la ligne bleue entre Olympiades et Orly. « La SGP se met en ordre de bataille pour lancer de façon pratiquement simultanée les procédures d’enquêtes des cinq tronçons suivant de façon à ce qu’elles soient toutes réalisées avant la fin 2013 et que les DUP (déclarations d’Utilité Publique)  puissent être obtenues dans la foulée » a-t-il déclaré en précisant « qu’elles ne préjuge en rien l’ordre des travaux ».

     

    Il a confirmé que la SGP travaille actuellement sur les scénarii utilisant simultanément entre 7 et 10 tunneliers sur différents tronçons, que l’emplacement des gares sera définitivement arrêté cette année tant les parties souterraines qu ’émergentes. Ainsi tous les comités de pilotage partenariaux (COPILS) du tronçon Pont de Sévres-Noisy-Champs de Marnes auront été réunis d’ici Fin Février 2012, les premières consultations de maîtrise d’œuvre autour des gares sur cette ligne seront lancés en Octobre-Novembre 2012, les premiéres acquisitions foncières seront effectué notamment à Champigny pour l’installation  du site de maintenance et de remisage et pour  accueillir les installations nécessaires à la construction et au fonctionnement du réseau…Ce qui devrait impliquer dés Février une campagne de sondages  dans des centaines de sites en Ile de France  avec des reconnaissances géotechnique pouvant aller jusqu’à 40 m de profondeur.